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Lotissement le Pré des Mésanges – Mallemort de Provence (13370) – 10 lots
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Dans un superbe environnement, calme et résidentiel, venez découvrir nos 9 terrains à vendre qui sont situés à 5 minutes du centre du village et des commerces de proximités.
Les parcelles entièrement plates, de 600m² à 993m² vous permettront d’accéder à la propriété dans des conditions optimum ou d’investir dans une résidence secondaire à seulement 5 km de Manosque dans le parc naturel régional du Lubéron.
Votre rêve à portée de main : venez découvrir le cadre magnifique qui abritera prochainement votre bien immobilier au coeur de la Provence.
Située en Provence, Pierrevert est au carrefour des départements du Var, du Vaucluse, des Bouches-du Rhône, et des Alpes de Hautes Provence, Pierrevert se situe à 5 km à l'Ouest de Manosque.
La ville se trouve dans le parc naturel régional du Lubéron, et est traversée par le sentier de grande randonnée GR4.
Les communes limitrophes de Pierrevert sont : Montfuron, Manosque, Sainte-Tulle, Corbières, et dans le département du Vaucluse, Beaumont de Pertuis, et la Bastide des Jourdans.
Pierrevert est à 11 kilomètres de la bretelle autoroutière de Manosque (sortie 18) située sur l'autoroute A51, qui assure une communication rapide vers le sud en direction d'Aix-en-Provence, et de Marseille, et vers le nord en direction de GAP, et de Sisteron.
Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier les 3 collèges de Manosque mais aussi les trois lycées de Manosque, le lycée Félix-Esclangon, le lycée des Iscles et le lycée des Métiers-Louis-Martin-Bret.
Un peu d'histoire
Près de Pierrevert, au domaine de La Réserve, a été retrouvée une petite inscription attestant du culte de la foudre, sur un lieu qu’elle avait frappé. En effet, la foudre était considérée comme un phénomène surnaturel, expression du pouvoir d’une divinité (Jupiter ou Taranis). Le sol ainsi touché devenait sacré, isolé du monde profane par une petite enceinte cylindrique (le puteal) et signalé par une inscription17. Ce rituel est courant dans une région où la foudre est fréquente, et à une époque où elle est considérée comme à la fois destructrice, et porteuse de vie (car accompagnée de pluie bénéfique à l’agriculture) ; Marcel Le Glay considère que le rituel visait ainsi à conserver avec soi une force bénéfique.
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire.
Un castrum a probablement été édifié sur le rocher. Celui-ci s’était alors développé relativement loin de la voie romaine rejoignant la Domitienne vers Reillanne. La première agglomération se regroupait alors autour d’un premier château dans le quartier actuel de la Bourgade. En 1168, on dénombrait deux châteaux. Le village s’était alors déplacé vers le plus important des châteaux pour s’assurer de sa protection. Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède un prieuré (actuel quartier Saint-Michel), l’église paroissiale Saint-Pierre, et les deux églises rurales Saint-Jean et Sainte-Marguerite (elle conserve cette dernière jusqu’au XVe siècle) ; elle percevait les revenus de toutes ces églises.
Le fief de Pierrevert relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Pierrevert, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu’à sa mort, vers 1250.
Le prieuré Sainte-Marie du Bosquet dépendait lui de l’abbaye Saint-Victor de Marseille du XIe siècle au XVIIIe siècle, qui acquiert aussi au XVIIe siècle les prieurés Saint-Michel et Saint-Jean-Baptiste.
Le village était partagé en six arrière-fiefs : Beauchamp, Bouc, Carbonelle, Châteauneuf, Sainte-Marguerite et Valgast. En 1390, Pierrevert fut considérablement détruit lors du passage de Raymond de Turenne, malgré la résistance et le combat de Gaudissart. Le plus imposant des châteaux est détruit en 1792 pendant la Révolution.
Le village de Pierrevert fut tout d’abord une possession de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Puis, la seigneurie de Pierrevert, appartenant ensuite aux comtes de Forcalquier, fut donnée successivement aux familles des Mévouillon, Villemus, Allamanon, Anduze-la Voulte (XIVe), Lévis de Ventadour (XIVe au XVIIe siècle), Oraison, Conte et de Bernier. Valgast constituait un fief distinct au Moyen Âge. La communauté relevait de la viguerie d’Apt.
Saint Patrice à qui on attribuait le fait que la population n’avait pas souffert de la peste de 1631, est le patron du village et une chapelle rurale lui est dédiée au quartier du même nom. Elle a été récemment restaurée comme la chapelle de Sainte-Marguerite.
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792. Le prieuré Sainte-Marie est vendu comme bien national.
En 1851, à la suite du coup d’État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : 15 000 hommes en armes sont mobilisés. Les résistants prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L’armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement en le réprimant dans la violence. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 19 habitants de Pierrevert sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie.
En janvier 1944, les bombardements alliés prennent de plus en plus d’ampleur, les armées britanniques et américaines s’étant emparé d’aéroports en Italie, plaçant ainsi le sud de la France dans leur rayon d’action. Le 21 janvier, une flotte de plusieurs dizaines de bombardiers, escortée de chasseurs, survole Pierrevert : quelques chasseurs allemands les attaquent, mais le seul avion abattu est un Focke-Wulf Fw 190 A6. Son pilote sauta hors de l’avion mais son parachute se vrilla et il mourut non loin de son appareil, s’enfonçant dans le sol
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