L’acquisition de la résidence principale est souvent l’achat le plus important que puisse effectuer un particulier car il engage des sommes importantes (environ un tiers de ses revenus dédié au remboursement d’un emprunt pendant une vingtaine d’années). C’est aussi un acte pertinent car il permet à l’acquéreur d’économiser des loyers, de constituer un patrimoine, de sécuriser sa vie et celle de sa famille. Il pourra naturellement acquérir et vendre plusieurs résidences principales successives pour répondre à l’évolution de ses besoins.
Les bonnes questions à se poser :
1- La capacité de financement
La capacité de financement de l’acquéreur d’une résidence principale est déterminée par son apport personnel et les prêts immobiliers qu’il peut obtenir.
1.1‐ L’apport personnel
Il est constitué par l’épargne, les éventuels dons familiaux, le plan ou le compte d’épargne logement (PEL ou CEL), l’éventuel plan d’épargne d’entreprise (PEE), etc.
1.2‐ Les prêts immobiliers
La nature des prêts immobiliers pour l’acquisition de la résidence principale sont de nature variée : libres, liés à l’épargne logement, à un statut (fonctionnaires, salariés d’une entreprise cotisante au 1% Logement …) ou au niveau de revenu : prêt d’accession sociale (PAS), prêt à taux zéro (PTZ) etc…
Le cumul de vos remboursements, tous prêts confondus, ne doit pas dépasser un tiers du revenu imposable annuel.
Les formules de prêts immobiliers
En général, les prêts aux accédants à la propriété sont amortissables, c’est‐à‐dire qu’une partie du capital emprunté est remboursée et des intérêts sont payés à chaque échéance. Le plus souvent mensuelles, ces échéances comprennent donc une part de remboursement qui va croissant et une part d’intérêts qui va décroissant au fur et à mesure que le capital restant dû diminue. Le taux d’intérêt peut être un taux fixe, révisable, variable ou variable mais plafonné (« capé »). La FPI recommande les prêts à taux fixe.
2- la définition des besoins
La résidence principale doit correspondre aux besoins de l’acquéreur. Un jeune couple peut rechercher un appartement de deux pièces (T2) s’il n’a pas l’intention d’avoir un enfant dans les années à venir. Une famille avec des enfants jeunes est souvent tentée par une maison individuelle alors qu’un couple de retraités recherchera la proximité de services et de commerces et pourra préférer un appartement en ville.
2.1‐ L’acquisition d’un appartement dans un immeuble collectif
L’achat d’un appartement neuf dans un immeuble en copropriété présente de multiples avantages : qualité technique, thermique, acoustique, prestations récentes, parkings, balcons ou terrasses ou encore peu de travaux à prévoir dans les dix ans, etc.
L’acquéreur doit alors considérer :
- le quartier : environnement, tranquillité, accessibilité, commerces et équipements scolaires, transports etc…,
- les caractéristiques de l’immeuble : nature des prestations, normes de sécurité, orientation…
- les équipements et services : gardien, espaces verts, prestations diverses.
2.2. L’acquisition d’une maison individuelle
Si les critères sont différents, la démarche doit être la même, en particulier pour le quartier. La connaissance de l’urbanisation, les liaisons urbaines prévues, etc.. font parties des éléments à connaître. Le transport en particulier est une des composantes importantes.
cf. FPI France fpifrance.fr